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Publié le 28 Mars 2014

A travers cette courte chronique, j’invite les femmes modernes à repenser leur féminité. Cette invitation porte spécifiquement sur cette période du mois, où, soupçonnées d’irritabilité et de mauvaise humeur chronique, elles pourraient d’une part faire un geste pour la planète et d’autre part, vivre plus confortablement cette période ingrate. Un petit effort qui pourrait leur apporter un meilleur confort de vie, quelques économies, tout en faisant un petit geste pour la nature.

Pensez qu’en France actuellement, plus de 16 millions de femmes ont leurs règles. Si l’on considère qu’une femme consomme 5 tampons ou serviettes par jour pendant 5 jours tous les mois, cela fait environ 300 jetables par an. Ce qui nous amène à près de 5 millions de jetables par an, rien qu’en France.

Or, les procédés de fabrication de ces objets jetables sont polluants ; ils utilisent des produits chimiques. Pour n’en citer qu’un petit nombre, plastiques, blanchiment, stérilisation, liants, etc. Sans parler des emballages, d’un sur-emballage symptomatique de notre société. La gestion de ces déchets pose de nombreux problèmes : certaines protections mettraient plusieurs centaines d’années à se dégrader, quand elles ne sont pas enfouies, devenant ainsi source potentielle de microbes. Quand ces protections sont jetées dans les toilettes, il arrive qu’elles se retrouvent dans les océans. Sans parler des problèmes d’évacuation !

Côté santé, de nombreuses femmes sont sensibles aux produits absorbants contenus dans les protections ; elles ont un risque accru de développer une sécheresse ou des ulcères vaginaux, et je ne fais que citer en passant le rare mais néanmoins réel syndrome du choc toxique lié à l’utilisation des tampons.

Or, il existe une alternative à ces soucis planétaires et féminins, qui n’est pas très répandue encore, et qui mériterait bien meilleure presse. Il s’agit de cette fameuse coupe menstruelle en silicone, qui présente non seulement l’avantage de ne pas être polluante, mais aussi de vous éviter des soucis de santé. Côté écologique, cette coupe est réutilisable, et sa durée de vie est de dix ans. N’étant pas blanchie avec des produits irritants comme le chlore ou l’eau de javelle, elle ne perturbe pas la flore vaginale. Par ailleurs, elle n’entretient pas l’humidité autour de la vulve, et permet dont d’éviter des mycoses, comme le font parfois les serviettes. Très bien tolérée, elle peut être portée 12 heures sans gêne et sans odeurs. Elle s’utilise aussi bien la nuit que pour pratiquer votre sport favori et ne demande comme entretien qu’une stérilisation après chaque période de règles. Ultra pratique, elle peut aussi s’utiliser en alternance maison/boulot, uniquement la nuit ou pour le sport… A chacune de trouver son utilisation optimale.

Deux tailles sont à disposition. Ce choix peut sembler restreint par rapport à la multitude de tailles de formes de protections classiques, mais là encore, il est amplement suffisant. Côté pratique, il faut certes un minimum d’entraînement et de bonne volonté pour se sentir à l’aise avec cette nouvelle pratique, mais tout est une question d’habitude, et je jeu en vaut largement la chandelle. En moins d’un cycle lunaire, le tour est joué ! Pour ma part, il m’aura fallu pas moins de sept ans de réflexion pour me lancer : le pari est plus que réussi, d’où mon désir de partager avec mes consoeurs cette révolution écologique et de confort dans ma vie de femme !

Dernier argument pour vous convaincre d’essayer cet outil : s’il vous en coûte une petite trentaine d’euros pour tenter l’expérience, ce ne seront pas moins de 500 euros tous les dix ans que vous pourrez économiser si vous l’adoptez ! Je sens que vous réfléchissez… Où le trouver ? En magasin Bio ou sur internet.

Rédigé par Marie

Publié dans #Santé au naturel

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